Une des questions les plus fréquemment posées par les turfistes qui cherchent une solution sérieuse pour s’en sortir aux courses hippiques c’est :
Comment je peux battre le PMU et les courses hippiques ? Puis-je battre le jeu ?
Dans cet article, je vais tenter de vous donner une réponse à cette question en quatre clés qui me paraissent fondamentales pour avancer dans votre vie de turfiste.
Il n’en reste pas moins que c’est une question à laquelle il est difficile de répondre.
Pourquoi ?
Simplement parce que le jeu des courses est un jeu perdant à la base.
Il faut sans cesse s’en souvenir quand on joue.
Que vous choisissiez, les jeux simples, les jeux à combinaisons, les favoris ou les tocards, si vous jouez…
- sans aucune stratégie
- sans connaître vos limites psychologiques
- sans aucune gestion de vos mises
…vous ne pourrez jamais battre le jeu.
C’est-à-dire avoir une rentabilité POSITIVE, au-delà des 100%.

J’en ai déjà parlé dans cet article, mais la patience est un élément essentiel pour gagner.
Et la plupart des joueurs n’en ont pas.
Ils multiplient leurs paris “en espérant que…” ce qui est une énorme erreur évidemment. Bien souvent l’ENVIE de miser est trop forte.
Et c’est quelque chose que tous les turfistes connaissent, sans exception.
Et si vous vous sentez concerné parce que je viens de vous dire, n’ayez pas peur je vais vous expliquer comment faire pour inverser la tendance.
J’ai établi 4 bases fondamentales qui vont vous permettre de “rester en vie” dans ce jeu tellement difficile.
Ces bases vont très certainement vous paraître “évidentes” mais sachez que la plupart ne les appliquent pas. Appliquez-les de manière stricte et vos résultats évolueront positivement.
Allons-y…
N’hésitez pas à télécharger gratuitement le livret “3 Bases Solides aux Courses” dans lequel je vous dévoile 3 stratégies simples à appliquer pour vos jeux.
Réservé uniquement à mes contacts privés :
Base n°1 : Oubliez les chevaux avec moins de 10% de réussite en Simple Gagnant

Il doit être évident pour vous d’éviter à tout prix les “pauvres” chevaux. C’est-à-dire ceux qui n’ont absolument aucune chance dans une course.
Certains signes doivent vous mettre la puce à l’oreille.
Comme un faible taux de réussite aussi bien en gagnant qu’en placé. La moyenne de ses gains par course. La qualité de son engagement dans la course. Sa forme du moment.
Pourquoi soutenir un cheval, même l’insérer dans un jeu à combinaison, alors qu’il a une réussite assez faible ? Qu’il a peu de gains et qu’il a déjà échoué à plusieurs reprises contre des chevaux de sa catégorie ?
Pourquoi soutenir un cheval qui fait une rentrée et qui n’a rien montré de probant depuis 3 mois ?
Pourquoi soutenir un cheval qui cède au fil de la course et ce depuis plusieurs courses et malgré les améliorations apportées par l’entraîneur (œillères, déferrage, bonnet fermé, pilote, etc.) ?
Vous comprenez bien qu’en soutenant un tel cheval vous ne faites que vous enfoncer dans le déficit.
Vous allez peut-être me dire : “Ca vaut le coup de le mettre dans un Tiercé, un Quarté ou un Quinté, il y a toujours des surprises !”
Je vous dis non. Le mettre vous coûtera 1 euro de plus.
Et les surprises ne viennent pas des chevaux en eux-même mais de l’abandon inexpliqué des parieurs pour ces chevaux. Et c’est là qu’on est face à de belles cotes.
La seconde base découle de la première…
Base n°2 : Réservez votre argent pour les bonnes courses et les bons chevaux

Laissons parler le maître en investissement :
Nous n’avons pas besoin d’être plus intelligent que les autres. Nous avons d’être plus discipliné que les autres.
Warren Buffet
Après avoir été clair sur pourquoi vous devez éviter les “mauvais” chevaux, il reste une question pour le turfiste :
Comment repérer un bon cheval ?
Je répondrais de manière assez logique, mais ce n’est pas une vérité absolue.
Mais il me semble que les bons chevaux courent dans les bonnes courses. C’est-à-dire les courses régulières, avec de véritables enjeux.
Il est donc essentiel de se focaliser sur les bonnes courses avant tout.
Et donc d’attendre qu’elles arrivent… D’où la discipline et la patience qui manquent tant aux turfistes (et aux êtres humains de manière générale).
Alors, comment reconnaître une bonne course ?
Si vous êtes spécialisé dans une discipline, vous reconnaissez immédiatement les chevaux qui courent dans la course.
Ce sont des courses de Groupes ou de catégorie A ou B pour les trotteurs par exemple.
Avec des chevaux capables de prendre de l’argent régulièrement (d’où le taux de réussite) et qui courent souvent à bon escient, avec les artifices pour les faire performer.
C’est dans ce genre de courses que vous pouvez trouver une bonne base et de bonnes secondes chances pour vos jeux.
C’est la patience et le bon sens qui vous fera jouer au bon moment.
Rappelez-vous :
Si vous avez ENVIE de gagner vous devez ne plus avoir ENVIE de parier.
Base n°3 : Cherchez uniquement et toujours la valeur

Ceci dit, les bons chevaux dans les bonnes courses sont loin d’être suffisants pour gagner.
Rappelons l’élément fondamental des courses : les courses hippiques sont un jeu perdant. Si vous n’admettez pas ce fait, vous ne pourrez jamais avancer.
Et la question principale et quotidienne qui doit guider le turfiste éclairé c’est : comment puis-je faire pour rendre un jeu perdant en un jeu gagnant ?
C’est à ce moment-là que la notion de valeur intervient.
Admettons vous avez repéré un profil de cheval extraordinaire qui se place 8 fois sur 10.
Génial, vous avez trouvé un bon cheval dans une bonne course.
Mais si ce cheval paye 1,2/1 à la place tellement il fiable, il est évident que sur 10 courses vous ne gagnerez pas d’argent. 8 X 1,2 = 9,6
Donc là vous avez deux choix possibles :
- Ne pas miser 10 fois mais 9 fois. Vous passerez à 106% de rentabilité (8 divisé par 9 = 89%, 89 X 1,2 = 106)
- Prendre une cote moyenne à 1,4/1 pour faire 112% de rentabilité.
Vous devez donc, dans votre chemin tortueux à travers le turf, faire des choix stratégiques sur les cotes et leur véritable valeur.
Pour reprendre l’exemple du super cheval qui a une réussite moyenne de 80% en placé, s’il paye en moyenne 1,2/1, ça veut dire que vous ne payez pas le bon prix.
Vous acceptez que chaque euro misé ne vous revient pas dans la poche.
C’est votre responsabilité de ne pas accepter de mauvais prix.
Le bon cheval, aussi fiable et bon soit-il, doit être bien payé.
C’est votre recherche de valeur qui fera de vous un turfiste gagnant.
C’est loin d’être évident et c’est pas la partie la plus palpitante des courses, faut se l’avouer… mais elle est indispensable.
Base n°4 : Prenez le moindre profit

La règle n°4 est sans doute la grosse différence entre un bon turfiste et un excellent turfiste (le bon et le mauvais chasseur…).
Je vais vous donner ici une stratégie extrêmement pour illustrer cette règle :
Admettons, vous avez 50€ à jouer dans la journée.
Vous avez repéré 4 chevaux dans une ou deux belles réunions que vous allez parier gagnant.
Votre objectif est de finir votre journée avec la totalité de vos mises plus la moitié de celles-ci, c’est-à-dire 25€.
Votre objectif est donc de faire 75€ dans la journée.
Chacune de vos mises sera égale à 13€ (50€ de mises pour la journée, divisé par 4 chevaux repérés).
Vous perdez votre première mise.
La seconde course, votre cheval gagne à 4/1. Vous touchez 52€ de gains.
Si vous retirez vos 13€ perdus de la première course, vous ressortez avec 89€ entre vos mains. Soit plus que votre objectif de 75€ de la journée.
C’est à ce moment-là que l’excellent turfiste se différencie de bon turfiste.
Le gars a largement atteint son objectif journalier, il s’arrête là.
La plupart des joueurs, aussi bon soient-ils, se disent “attend… j’ai encore deux autres chevaux qui à mon avis ont une vraie chance dans la course. J’ai fait 89€, mais je pourrais gagner plus !”
Et quand vous commencez à réfléchir comme ça, c’est là que vous êtes perdant.
Vous devez prendre vos profits et PARTIR IMMÉDIATEMENT. C’est comme ça qu’on reconnaît un grand joueur. Quelqu’un qui sait s’arrêter au bon moment.
Evidemment la tentation c’est de continuer. Et la tentation est forte, très forte. Certains jours, continuer s’avéra payant, vous gagnerez bien plus d’argent.
Mais sur le long terme, vous serez rattrapé par l’écart.
Ne vous faites pas trop d’illusions. Les gains et les pertes sont cycliques. Et vous devez savoir vous arrêter à temps dans les deux cas.
Une fois ces 4 règles bien en tête (n’hésitez pas à les écrire sur un support) vous verrez que petit à petit ce sera facile de les respecter.
C’est l’apprentissage de la patience et de l’autodiscipline.
C’est un peu comme un régime.
Au début c’est tout simplement l’enfer à suivre. On lutte, on est à deux doigts de craquer très souvent. C’est extrêmement difficile, aussi soient les règles à suivre.
Puis, plus les jours passent, plus c’est “normal” pour vous de suivre le régime. Votre corps demande de moins en moins de sucre (ou autre chose).
Et au fur et mesure des semaines, vous constatez clairement une amélioration dans votre poids, votre apparence physique et votre santé mentale. Vous vous sentez carrément mieux.
Aux courses hippiques c’est pareil.
C’est difficile de changer des habitudes d’une vie. Après ça devient facile et les résultats n’ont plus rien à voir avec ce que vous faisiez avant.
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