Aux courses, il existe autant de systèmes que de turfistes.
Là, je parle des plus sérieux.
La plupart des gens qui jouent aux courses pensent pouvoir gagner simplement en pariant sur les cotes, en faisant un savant mélange entre les favoris et les outsiders ou en appliquant un système pendant une semaine.
Pour certains, ça vous paraîtra complètement évident, mais si vous voulez vous en sortir, vous devez absolument construire votre propre système.
Et pour choisir un cheval gagnant, vous n’êtes pas obligé d’“inventer” une méthode.
Vous pouvez aussi bien prendre des systèmes qui marchent chez d’autres. Mais l’essentiel, c’est qu’il peut fonctionner pour vous.
Et je vais vous présenter dans cet article, 4 critères indispensables pour bien choisir un cheval gagnant.

Vous allez me dire : “un système s’il marche, il marche pour tout le monde”.
FAUX.
Un système au pari mutuel ne peut pas marcher pour tout le monde.
Ça j’espère que vous le comprenez bien.
Autre chose :
Si je vous dis, par exemple, que je parie sur les gros tocards avec une gestion de mes mises bien particulière et je suis rentable depuis 10 ans (admettons…). Je vous précise que je peux atteindre de très gros écarts (période pendant laquelle je ne gagne pas).
Vous allez essayer mon super système, mais au bout d’1 semaine sans aucun gain, vous laisserez tomber.
Non pas parce que vous êtes mauvais.
Mais parce que le système ne convient pas à votre psychologie de joueur.
Même chose : si vous avez un excellent système entre les mains, mais que vous ne savez pas prendre vos gains à temps (j’en parle dans cet article), vous risquez de vous retrouver le bec dans l’eau.
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Construire votre système : comprendre les “drôles” de mathématiques du PMU

Il y a plusieurs décennies, un turfiste anglo-saxon a dit :
Les hommes pensent qu’ils peuvent réussir à gagner aux courses, sans étudier les chevaux, sans talent particulier et sans effort. Pourquoi un homme sensé peut-il un instant penser une chose pareille ? C’est une chose que je ne comprendrai jamais.
Georges E. Smith
Beaucoup de gens jouent à ce jeu sans vraiment comprendre de quoi il s’agit.
Quels sont les facteurs qui entrent en ligne de compte pour faire d’un cheval une bonne chance dans une course ? Quels sont les facteurs qui font de ce cheval, un bon ou un mauvais pari ?
Cela fait des années que les turfistes du monde entier proposent diverses solutions pour comprendre le jeu. Et dès que vous proposez quelque chose, immédiatement, le contraire peut être dit.
C’est ce qui fait que les courses sont aussi un jeu de hasard, mais pas comme un autre grâce à ses “drôles” de mathématiques.
“Drôles” dans le sens où si les mathématiques ont une part excessivement importante dans les courses, elles reposent sur une tout autre forme des autres jeux de hasard.
En effet, la probabilité qu’un cheval gagne ou pas est basé sur l’opinion des autres. Ce qui n’a rien à voir avec un jeu de grattage quelconque ou même le casino.
Vous pouvez donc choisir de prendre un avantage sur le marché (l’opinion des autres).
Et vous le savez, la meilleure performance du marché, c’est les 30% de victoires du favori.
3 victoires sur 10, c’est peu.
L’opinion publique se trompe plus souvent qu’elle n’a raison.
Le facteur X

Il me semble évident que pour prétendre “avoir un avantage” sur l’opinion publique, le turfiste doit développer un système différent et cohérent, qui prendre en compte tous les facteurs essentiels de la forme des chevaux.
Cette approche doit être sensée et lui permettre de définir la valeur de chaque cheval dans la course.
Finalement, le système développé doit être assez “gratifiant” pour être poursuivi dans le temps.
Ceci étant dit, il me paraît important de préciser une chose que beaucoup de gens oublient :
Il est complètement insensé de croire que votre méthode, ma méthode ou celle d’un autre est une indication fiable et solide du résultat d’une course.
Au cours d’une course, il peut arriver mille et une choses qu’aucune analyse pertinente ni ordinateur peut prévoir.
Aussi peaufiné soit votre système, en aucun cas, il pourra prévoir le mental du cheval au moment de rentrer dans les stalles.
Votre système ne pourra pas prévoir les erreurs des jockeys ou des drivers. Il ne pourra pas prévoir un mauvais départ ou un accrochage entre sulkys. Il ne pourra pas prévoir non plus les bourrasques.
C’est le facteur X ou chaos, appelez ça comme vous voulez. C’est l’imprévisible.
Si vous décidez de jouer aux courses, vous devez l’accepter comme faisant partie du système et poursuivre votre route, sachant qu’il sera toujours à côté de vous.
Pour résumer :
Battez-vous contre les autres joueurs, en utilisant au mieux votre système d’évaluation des chevaux, de leur prix, pour espérer prendre un avantage sur les autres et faire des profits.
Maintenant qu’on peut se parler entre gens sérieux, quels sont ces 4 facteurs à prendre en compte pour construire votre système ?
Les 4 facteurs déterminants d’un cheval de course
Je vais vous dévoiler ici les 4 facteurs essentiels qui donnent les gagnants d’une course.
C’est le résultat d’une étude réalisée par un turfiste australien sur plus de 20.000 courses sur les courses de plat.
Les statistiques restent globalement les mêmes dans n’importe quel pays.
Que ce soit en France, en Grande-Bretagne ou aux USA.
Un favori gagnera sur le long terme environ 3 fois sur 10 que ce soit sur le sol américain, suédois, australien ou français.
Si vous avez déjà une base de données similaire, vous arriverez grosso-modo aux mêmes résultats.
Je précise que l’auteur en question nous dit qu’il a des résultats différents selon la distance parcourue dans la course.
Par exemple, sur les courses de 1200 mètres et plus, les chevaux n’ayant pas couru depuis plus de 28 jours ont une réussite en gagnant d’à peine 14%.
Alors que sur les distances inférieures à 1200 mètres, ces chevaux ont une réussite de plus de 30%.
L’objectif ici n’est pas d’avoir un système parfait et sans faille. Vous n’en aurez jamais.
Mais bien de prendre en compte des éléments importants qui font qu’un cheval gagne plus ou moins souvent.
Allons-y avec le premier facteur.
Le premier facteur : la forme physique
La forme physique peut être compliquée à évaluer pour les non-initiés.
En effet, certains chevaux finissent 7ᵉ mais avec pas mal de ressources. Ce sont donc des chevaux en forme, et ce, malgré leur dernier classement.
Maintenant, vous pouvez prendre en compte deux éléments dans la forme physique d’un galopeur : le nombre de longueurs qu’il a laissé au gagnant lors de sa dernière course et le nombre de jours qui se sont écoulés depuis sa dernière course.
Voyons ensemble ce que nous disent les statistiques à ces sujets :
Nb de longueurs | % de gagnants |
---|---|
– de 1 longueur | 47,3% |
– de 2 longueurs | 60,2% |
– de 3 longueurs | 71,6% |
– de 4 longueurs | 80% |
– de 5 longueurs | 86,4% |
– de 6 longueurs | 90,3% |
Le nombre de jours depuis la dernière course :
Nb de jours | % de gagnants |
---|---|
= ou inférieur à 7 jours | 23% |
= ou inférieur à 14 jours | 58,8% |
= ou inférieur à 21 jours | 77,1% |
= ou inférieur à 28 jours | 82,9% |
supérieur à 28 jours | 26,5% |
Il semble assez clair que pour augmenter vos chances de prendre un gagnant, vous avez tout intérêt à regarder ce qu’il a fait lors de sa dernière course et quand il l’a couru.
Est-ce que ça veut dire que c’est du sûr ? Bien sûr que non. Je vous renvoie au chapitre du facteur X.
Le second facteur : la classe d’un cheval
Un moyen d’évaluer la classe d’un cheval est de connaître son gain moyen par course.
En effet, un cheval de 5 ans qui a gagné en tout 80.000 euros sur 15 courses dans sa carrière est supérieur en classe à un cheval de 8 ans qui a gagné 160.000 sur 45 courses dans sa carrière.
La notion de classe est un élément essentiel à prendre en compte au moment de faire le papier. Vous devez vous y attarder.
Alors, que nous disent les statistiques à ce sujet ?
Classement par gain moyen | % de gagnants |
---|---|
Le Premier | 20% |
2 Premiers | 35,9% |
3 Premiers | 49% |
4 Premiers | 61,5% |
5 Premiers | 70,7% |
6 Premiers | 79% |
Que dit ce tableau ?
79% des gagnants se situent dans les 6 premiers chevaux qui ont gagné le plus d’argent par course.
Et 49% des gagnants sont dans les 3 premiers.
Voyons le troisième élément à prendre en compte pour vous construire un système.
Le troisième facteur : la dernière position
Nous en parlions tout à l’heure, c’est compliqué de juger de la forme d’un cheval sur la dernière place qu’il a occupé à l’arrivée.
Un exemple : un trotteur peut avoir fini 1er déclassé lors de sa dernière course d’une course de catégorie C, et affronter ce jour des chevaux bien plus aguerris, d’une catégorie nettement supérieure.
Il est évident que ses chances de gagner la courses sont faibles même s’il a montré sa forme toute récente.
Et vous pouvez inverser l’exemple, avec un cheval qui descend de catégorie.
Maintenant, l’idée, c’est que vous ayez des chiffres en tête, afin de vous construire un système qui n’est pas basé sur des impressions.
Voyons ensemble les statistiques des chevaux qui ont été placé de la première à la sixième place lors de leur dernière course :
Dernier classement | % de gagnants |
---|---|
1er | 32,5% |
Les 2 Premiers | 47,6% |
Les 3 Premiers | 59% |
Les 4 Premiers | 68,3% |
Les 5 Premiers | 75,2% |
Les 6 Premiers | 80% |
Que dit ce tableau ?
80% des gagnants ont fini dans les 6 premiers lors de leur dernière course. Quasiment 60% des gagnants ont fini dans les 3 premiers lors de leur dernière sortie.
(Attention, nous parlons des chiffres bruts. Il est bien évident qu’un cheval qui a gagné sa dernière course il y a 5 mois et qui fait donc une rentrée, sera beaucoup moins affûté qu’un cheval qui a gagné il y a 15 jours. Sa probabilité de gagner sa course de rentrée sera bien inférieure à celle du cheval qui a gagné il y a 15 jours.)
Voyons ensemble le dernier facteur.
Le quatrième facteur : Les favoris
Nous en avons parlé tout à l’heure, les turfistes ont une opinion sur les chevaux et les mises qu’ils attribuent à chaque cheval construisent les cotes.
Attention, le favori n’est pas celui qui fait l’unanimité auprès des parieurs, mais celui qui rassemble le plus d’argent autour de sa candidature.
Pour illustrer ça imaginez 10.000 turfistes qui parient sur une course avec 2 chevaux.
80% des turfistes misent en moyenne 10 euros sur le cheval A. La masse d’argent sur le cheval A est de 80.000 euros.
20% des turfistes misent en moyenne 100 euros sur le cheval B. La masse d’argent sur le cheval B est de 200.000 euros.
Le cheval B est le favori malgré qu’il soit soutenu par seulement 20% des gens.
C’est un exemple tiré par les cheveux, car la majorité des parieurs sont de petits parieurs. Et le favori est souvent le reflet de l’avis de la masse des joueurs.
Voyons maintenant le pourcentage de gagnants selon la position des favoris :
Favoris | % de gagnants |
---|---|
Le Premier Favori | 29,2% |
Les Deux Premiers Favoris | 49,6% |
Les Trois Premiers Favoris | 62,8% |
Les Quatre Premiers Favoris | 74,3% |
Les Cinq Premiers Favoris | 82,2% |
Les Six Premiers Favoris | 87,6% |
Que dit le tableau ?
Quasiment 90% des courses sont gagnées par l’un des 6 premiers favoris.
Alors maintenant que vous avez ces 4 facteurs essentiels en ligne de mire, vous pouvez construire votre système rien qu’à vous.
En attribuant par exemple des points à chaque cheval en prenant en compte les 4 facteurs. Par exemple, le premier favori a 10 points, le second 8 points, etc. pour chaque facteur.
Vous serez surpris des résultats.
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