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Réflexions sur les pertes au PMU

Peu importe que vous soyez un turfiste débutant ou expérimenté, vous ferez de nombreuses erreurs lorsque vous parierez aux courses.

Des erreurs aberrantes, parfois stupides et la plupart du temps inutiles.

Tout le monde est concerné, mais l’essentiel, c’est que vous en tirez les leçons.

Soyez réaliste quand vous observez vos erreurs et engagez-vous à ne plus les reproduire (le moins possible).

C’est un exercice simple, mais que la plupart des turfistes ne le font pas.
Ils font les mêmes erreurs, et de nouvelles, encore et encore.

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Les 4 types de paris qui vous font perdre votre argent

Selon le turfiste professionnel américain Barry Meadow1, les paris “stupides” entrent dans l’une des catégories suivantes :

  1. Vous n’avez pas d’avis particulier dans une course, mais décidez de parier quand même, juste pour “jouer”.
  2. Vous avez analysé la course, vous avez repéré un cheval, vous savez que sa cote n’est pas ce qu’elle devrait être (c’est-à-dire inférieure à ce qu’elle devrait être), mais vous pariez quand même.
  3. Vous annulez votre pari suite à un commentaire (entraineur, jockey, commentateur, ami turfiste).
  4. Vous avez perdu toutes vos mises en fin de journée et vous décidez de faire un dernier pari plus important que d’habitude sur une course “loterie” en fin de journée.

Ce sont des moments dans lesquels vous n’êtes plus dans le contrôle.

Dans l’un de ses “report” Barry Meadow2 estime que vous devez planifier à l’avance le plus possible vos paris.

Grosso modo : Faites la liste des quelques paris potentiels de la journée.

Prenez une feuille de papier, un bloc-note, peu importe. Notes le nom et le numéro du cheval repéré ainsi que la cote estimée nécessaire pour miser dessus, et si vous envisagez des paris à combinaisons, notez les quelques chevaux possibles”

Barry Meadow

Cette recommandation plus que basique n’en est pas moins le conseil le plus sensé que vous puissiez lire aux courses hippiques.

Vous ferez sans doute des changements au cours de la journée (état du terrain, non partants ou autres), mais fondamentalement cette liste sera votre guide du jour.

La perte : l’ennemi numéro 1 du turfiste

C’est quand vous perdez que vous êtes le plus susceptible de faire des paris stupides. La plupart d’entre nous sont contrariés, au moins dans une certaine mesure, lorsque nous avons tort. Si, nous avons perdu d’un nez notre gros pari de la journée, nous avons naturellement tendance à vouloir parier pour nous rattraper. C’est le moment le plus dangereux de votre journée de turfiste

Barry Meadow


Barry Meadow est turfiste, mais avant tout un être humain. Il sait aussi bien que nous comment nos émotions nous mènent par le bout du nez.

Vous venez de perdre un gros pari, vous êtes dégoûté et vous allez laisser tomber votre cheval repéré le matin pour miser sur le favori.

Ou vous délaissez le favori (votre cheval repéré le matin) pour un outsider à plus de 10/1 dont la cote vous permettra de “vous refaire”.

Vous le savez aussi bien que moi : les chevaux ne se soucient pas de savoir si vous devez gagner ou pas.

Pourquoi un cheval que vous n’aimiez pas au moment du papier le matin, devrait soudainement vous intéresser lorsque votre portefeuille est plus léger ?

C’est pourquoi certains joueurs pensent qu’il faut stopper la journée après 2 ou 3 pertes consécutives.

Mathématiquement parlant, ça n’a pas de sens.

Mais pour les turfistes qui ont du mal à contrôler leurs émotions et leur jeu, c’est une solution qui fait des miracles.

Comme on dit : “Demain est un autre jour”.

Tenez impérativement un historique de vos jeux

Des paris “idiots”, vous en faîtes et vous en ferez encore de temps en temps.

Ce qui compte, c’est d’en avoir conscience et de ne pas aggraver la situation.

En dehors des paris insensés, les turfistes sont toujours confrontés au problème de savoir ce qu’ils doivent faire de leurs bénéfices.

Sans surprise, il y a une terrible tendance générale à tout rendre au PMU ou aux autres bookmakers !

C’est pour ça que chaque turfiste, expérimenté ou amateur, devrait tenir un historique de chacun des paris qu’il passe. Comme un trader qui passe un ordre de bourse.

À propos de l’historique des paris, Barry Meadow nous raconte cette histoire :

Un jour, j’ai eu une discussion avec un ami qui perdait constamment. Même s’il gagnait de temps en temps, il perdait méthodiquement à chaque fin de semaine. Dès qu’il recevait son salaire, il commençait ses paris et sa longue chute vers les pertes inéluctables.

Je lui ai dit qu’il devait enregistrer méthodiquement et systématiquement chacun de ses paris et d’observer ce qu’il se passe.

Aussi basique était le conseil, mon ami a eu du mal à se l’appliquer. Avec beaucoup d’efforts, il s’est plié à cette règle.

Les résultats l’ont choqué.

Jusque-là, il ne se rendait pas compte à quel point il pariait mal. Combien de chevaux perdants il pariait et surtout les sommes qu’il perdait.

À la suite de ce petit exercice (il ne lui a fallu que quelques semaines pour découvrir l’horrible vérité), mon ami s’est restreint à miser une somme fixe par jour.

La vérité, c’est que j’aimerais pouvoir vous dire qu’il a commencé à gagner, mais je ne peux pas. Ce que je peux vous dire, c’est qu’il a commencé à perdre beaucoup moins d’argent qu’avant !”

Si vous tenez un historique de vos paris, faites le point tous les mois environ sur la façon dont vous avez géré le fait d’être en situation de bénéfice.

Vous pouvez découvrir cela en faisant ce qui suit :

Disons que vous commencez votre journée avec un capital de 10 unités (une unité peut être le montant de votre choix).

Si un cheval vous fait gagner plus ou moins huit unités de bénéfices, mettez de côté une partie de cette somme, plus votre mise initiale, de sorte que lorsque vous vous arrêterez, vous aurez toujours un bénéfice dans votre poche

Faites cela tous les jours et à la fin de l’année, vous serez bien mieux que si vous aviez flambé tout votre capital.

C’est déjà très compliqué de gagner aux courses, c’est donc logique de ne jamais laisser un bénéfice quotidien se transformer en perte quotidienne.

Exemple : Votre capital est de 100 €.

Vous pariez 10 € sur un cheval dans la première course. Le cheval gagne à 7/1. Vous faîtes 60 € de bénéfice.

Mettez la MOITIÉ du bénéfice ET votre mise de 10 € de côté. Cela fait 40 € en tout.

Il vous reste 30 €, pour parier sans toucher à votre bénéfice. Cet argent, c’est celui du PMU, pas le vôtre !

Si vous pariez avec l’argent du PMU (ou autres), vous aurez toujours une longueur d’avance !

Si vous gagnez, mettez toujours un pourcentage de côté, avec votre capital du jour et pariez ensuite avec “leur” argent.

Quand vous êtes dans une mauvaise journée, ne laissez pas la panique vous dominer.

Tout le monde peut perdre. Le problème n’est pas de perdre, mais c’est la façon dont vous gérez les pertes qui compte sur le long terme.

Il y a toujours un autre jour. Si vous perdez une partie de votre capital et qu’il n’y a pas de pari logique sur lequel récupérer votre argent, attendez patiemment qu’un autre pari se présente, même si c’est le lendemain ou le surlendemain.

Dites-vous bien que les deux groupes de parieurs les plus appréciés par le PMU et autres bookmakers sont :

  1. Ceux qui rejouent leur bénéfice
  2. Ceux qui refusent les pertes

Enfin, vous vous demandez peut-être pourquoi vous faites des paris stupides, car la plupart d’entre nous savent instinctivement quand nous le faisons.

Kate Fox, anthropologue sociale et auteur du livre à succès The Racing Tribe3 explique :

Les gens sont attirés par les paris non seulement par la perspective de gagner, mais aussi parce que nous avons tous un besoin profond de prendre des risques.

“Cette envie de prendre des risques est inscrite dans le cerveau humain ; elle fait partie de notre héritage évolutif.

Nos ancêtres ont expérimenté le feu, exploré des territoires inconnus et essayé de monter des chevaux sauvages.

“De nos jours, nos vies sont beaucoup moins risquées, mais le câblage est toujours là et nous avons toujours besoin de l’excitation et de la poussée d’adrénaline de la prise de risque, et nous pouvons obtenir cela en pariant quelques dollars sur un cheval.

Le facteur de prise de risque est toujours présent chez les êtres humains.

Mais le besoin d’exprimer le côté risqué de notre psyché est plus difficile à contrôler pour certains parieurs que pour d’autres.

Ça explique les paris stupides lorsqu’un parieur est sous pression.

L’élément de prise de risque dans le cerveau prend le dessus. Certains peuvent facilement y résister, d’autres n’ont aucune chance à moins qu’ils n’exercent un contrôle énorme sur leurs impulsions naturelles.

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  1. https://www.trpublishing.com/
  2. https://www.trpublishing.com/reports/
  3. http://www.sirc.org/publik/racing.html